En couverture, l'ancienne halle de Montréjeau.

"Tout m'accuse et me voue inexorablement à être venu au monde le 5 octobre en l'an de grâce 1933. Toujours sur mes papiers officiels, il est porté : né à Bordeaux (Gironde).

Et pourtant,

oui, j'ai de plus en plus le sentiment que c'est là que je suis né, à Montréjeau, et sans doute en ce mois de juin 1938 : le jour en resterait à préciser, mais quelle importance finalement ? C'est bien ce que je disait au tout début : je suis né vers mes quatre ans et demi."

Pendant 13 ans,la vie de l'auteur va graviter autour de Montréjeau, au pied des Pyrénées, dans le "Pavillon aux catalpas" de ses grands parents, avant de connaître un exil pour ainsi dire définitif.

Les souvenirs défilent... familiaux, scolaires, affectifs... L'enfance, puis l'adolescence égrennent leurs images.

"Celles des êtres et des lieux que j'aime et que je ne cesserai d'aimer".

Ce livre de 367 pages, écrit par Henri Lilienthal, publié aux éditions du ver luisant, est disponible au prix de 22 euros dans toute bonne librairie, et notamment à la maison de la presse, 3 rue Thiers à Saint-Gaudens.

La couverture du livre.

 Dans ce roman autobiographique, Marie Vidal-Bringer, saint-Gaudinoise de souche, nous livre avec sincérité la vie d'une femme qui n'a pas été épargnée par l'existence et qui pourtant y croit toujours...

« Qu'est-ce qu'une vie ? C'est à cette question que Marie tente de répondre.

Très jeune père décédé lors de la deuxième guerre mondiale. Exil loin de sa mère chez une grand-mère aigrie, intransigeante et bigote. L'enfance de Marie n'est que chaos.

Vient ensuite le temps d'une famille recomposée à laquelle elle devra s'adapter. Puis l'amour fou pour un homme qui l'emmènera effectivement au seuil de la folie. Arrivera le moment d'être mère et de ressentir, enfin, un sentiment qui appaise. La découverte de l'Afrique, ainsi que la naissance de son deuxième enfant pourron, durant quelques années, permettre à Marie de s'épanouir enfin;

Tendre ? Fidèle ? Soumise ? Elle ne se laissera jamais enfermer dans aucune de ces catégories et si le retour en France devient également le moment d'accepter l'inacceptable, l'existence de Marie laisse toujours transparaître qu'il ne demeure vivable que le paradoxe.

Marie s'adresse à son lecteur autant qu'à elle-même pour parvenir à analyser le sens de sa vie. Il lui aura fallu trois ans pour mettre en mots ce qui n'était qu'interrogations et souffrance.

Cette expérience nous est offerte sans tricher, en partage. À s'identifier à Marie, chacun de nous réussit à mieux saisir ce qui compose l'essentiel d'un parcours. Et si la mise à nu fut souvent douloureuse, on ressort vivifié de La pêche aux illusions car l'humanité et la générositéqui se dégage de chaque page ne peuvent en aucun cas, laisser indifférents. »

Ce livre, publié aux éditions du Panthéon, est disponible dans toute bonne librairie, et notamment à la maison de la presse, rue Thiers à Saint-Gaudens.

La couverture du livre.

"La philosophie est la vie. elle nous ceint de ses bras maternels, nous les fils qui avons oublié d'où nous venions. Alors peut-être est-il temps de nous rabibocher avec elle. Pourquoi ne pas commencer par raconter la Vie telle que nous la voyons, telle qu'elle est. Car si elle est ce ruisseau où ne coule jamais la même eau, les mythes sont toujours présents et n'en finissent pas de pêcher leurs proies..."

Tout grand mythe, qui a marqué les hommes et dont l'écho se fait entendre encore de nos jours dans nos mémoires, possède une vérité profonde et cachée ; en douter serait occulter une partie de notre essence.

le monde moderne vit à l'heure d'Orphée en ce que l'Homme persiste dans l'illusion de ses rapports avec le monde. Nous sommes tous emplis de croyances religieuses, de certitudes scientifiques, nous croyons être les pantins de notre destin ou les esclaves de notre société. Peut-être est-ce cela le plus grand des manèges : se complaire à oublier que celui qui tire les ficelles n'est que soi-même.

Théodore, musicien au talent inégalable, possède une existence des plus communes. Il aime Marie, travaille dans un café toulousain et est entouré d'amis. Cependant, le contact avec la mort lui montrera la condition humaine sous un autre jour.

Ce livre, écrit par un auteur habitant Bagnères-de-Luchon, est publié par les Editions Thélès, 11 rue Martel, 75010 Paris.

La couverture très dépouillée du livre...

 « Ballotté, tel un pion sur l'échiquier de la vie, Louis Criser a connu une jeunesse fertile en anecdotes peu banales...

 Né d'un père enfant de l'assistance publique, élevé dans un milieu pauvre denué de culture et d'une mère femme de chambre, il sera d'abord un gosse de gendarme. Ainsi il vivra des événements dramatiques dans la région du Vercors.

 À 18 ans, devenu bien malgré lui un modeste paysan, il obtiendra le baccalauréat.

 À défaut de voie royale, il découvrira par hasard le Pionnicat qui, pour lui, constituera un véritable ascenseur intellectuel et social. Ce système né en 1937, création de la 3ème république, lui permettra d'aborder des études supérieures et sans jamais avoir été étudiant libre, il sera admis au CAPES, devenant ainsi professeur des lycées. »

Ce livre autobiographique fourmille d'anecdotes qui ont émaillées l'enfance et l'adolescence de l'auteur, des heures noires de l'occupation au retour à la terre dans le Comminges. L'auteur y exprime toutes les difficultés qui auraient pu ouvrir en lui la voie à la résignation, et qui au contraire ont stimulé sa ferme volonté de parvenir à gérer et à maitriser son destin.

La trajectoire du pion est publié par les éditions du Sud-Ouest et est disponible dans toute bonne librairie, et notamment à la librairie Victor hugo à St-Gaudens.

La couverture du livre.

 Voilà plus d'un quart de siècle qu'Isaure Gratacos recueille par des entretiens avec les femmes et les hommes de « Haute-Vasconnie » - la Haute-Gascogne montagnarde du Comminges et du Couserans – un précieux matériau instructif sur la culture orale pyrénéenne. Née dans ce pays qu'elle aime à la passion et où elle a passé son enfance, son contact facile avec les utilisateurs d'une culture qui est aussi la sienne, lui a permis de réunir un corpus documentaire dont l'authenticité et la richesse constitue une matière ethnographique exceptionnelle.

 « J'ai bien sûr orientées mes enquêtes dans telle ou telle direction, nous confie l'auteur, mais je ne les ai jamais confinées dans certains thèmes. Ils ont parlé de tout, au gré d'eux-mêmes et du vécu personnel de leur culture : la vie sociale dans ses aspects conviviaux , l'intimité des croyances, les techniques, les rites protecteurs, les mythes ou les anecdotes, les rythmes du temps dans le travail, les jeux ou la mort. »

L'abondance et la diversité des récits a rendu nécessaire un regroupement par thèmes. Pour cet ouvrage, c'est en suivant le fil des coutumes calendaires des Pyrénées Centrales qu'Isaure Gratacos restitue aujourd'hui, grâce à la transcription des récits montagnards, ces précieux fragments d'une oralité plus vieille que la plus vieille Histoire.

Avec la prudence et la précision du chercheur, elle nous entr'ouvre ainsi l'accès à cette vie quotidienne qui se fondait aux rythmes du temps, dans le monde encore protégé des vallées pyrénéennes de la fin du 19ème et du début du 20ème siècle.

Calendrier pyrénéen est donc un ouvrage indispensable à qui veut comprendre les traditions de cette belle région. Publié par les édition Privat, il est disponible dans toute bonne librairie, et notamment à la librairie victor Hugo de Saint-Gaudens.