Chagrin d'école.

Une fois n'est pas coutume, ce n'est pas un auteur régional qui est mis à l'honneur, mais il a un lien avec St-Gaudens, comme vous allez le constater en lisant la suite :

Daniel Pennac était l'invité d'honneur des 6èmes rencontres Cinéma et Littérature en octobre 2006. De nombreux saint-gaudinois ont pu apprécier sa disponibilité et sa générosité.

 Il décroche, un peu par surprise, le prix Renaudot 2007 pour son livre « Chagrin d'école ». Patrick Besson, président du jury Renaudot a dit à propos de ce prix : « J'ai pensé qu'en tant qu'ancien cancre, cela lui ferait très plaisir d'avoir pour une fois le prix d'excellence ».

Et pour présenter ce livre, laissons la parole à Renée Julia Darbon qui connaît bien l'auteur : « Ce livre est une friandise, un euphorisant qui devrait trôner sur toutes les tables de nuit. Il ne parle pas de l'école, mais du cancre, de sa douleur à ne pas comprendre et des dommages collatéraux que cela peut entraîner toute une vie durant. Daniel parle du présent d'incarnation, et d'amour. Il nous dit aussi sa colère contre la société de consommation qui phagocyte le coeur des élèves. Il cite volontiers Victor Hugo : « Le droit de l'enfant, c'est d'être un homme. Ce qui fait l'homme, c'est la lumière, c'est l'instruction. Donc, le droit de l'enfant, c'est l'instruction, gratuite, obligatoire ». Comme Jean-Marie Laclavetine cette année, leur principal souci est de transmettre aux générations les connaissances qui embellissent la vie et qui s'échappent de leurs pages pour venir nous rencontrer ».

Cet ouvrage, publié par les éditions Galimard, est bien entendu en vente dans toute bonne librairie. Donc, pour vous le procurer, courrez chez votre libraire préféré !

La couverture du livre.

Le premier tome de la saga fut celui de la rencontre entre Lucie d'Atrée et Henri de Lamassas, de leur amour et de leur déchirement.

Dans le deuxième tome, leur fille Pauline se révèle émancipée, amoureuse et maîtresse-femme. La guerre et l'après-guerre bouleverseront la vie de la famille et du pays.

« Ludovic et Alexandre (1958-2000) », troisième et dernier volet de cette saga, met en scène l'antagonisme des enfants de Pauline – les jumeaux Ludovic et Alexandre – qui, peu à peu se transforme en haine irréversible.

La vie rurale de leurs ancêtres est déjà loin, on fait des études, on voyage, on vit une autre vie, mais les passions humaines demeurent identiques. Les racines restent enfouies mais affleurent, les vieux témoins de l'histoire se souviennent. Sans eux, comment dénouer les fils et comprendre cette incroyable succession de péripéties, de désordres, de déchirements ?

Pour se procurer cet opus publié aux éditions Loubatières, une bonne solution : courir chez votre libraire préféré, et notamment à la librairie Victor Hugo à Saint-Gaudens !

La couverture du livre, avec une oeuvre de Richard Texier.

 Richard Texier est un sculpteur et un peintre né en 1955, et qui vit et travaille à Paris. Jean-Marie Laclavetine qui le connait et apprécie ses oeuvres, lui a consacré un ouvrage sous titré « Les dieux de la nuit ». Mais laissons l'écrivain nous présenter son ouvrage :

« Le travail de Richard Texier m'accompagne depuis longtemps. Lorsqu'il m'a montré, dans son atelier, les pièces nouvelles qu'il préparait à la Manufacture des Oeillets, j'ai eu envie, non pas de déposer une offrande de mots au pied de ces oeuvres qui n'ont que faire de mots, mais de me promener librement à travers elles. Je sens dans les toiles et dans les objets de Richard, un je-ne(sais-quoi de fraternel qui rechigne à la théorie et à la glose. Par ailleurs, cette série, tout en conservant certains repères – certains amers – des oeuvres précédentes, semblait marquer un renouvellement net dans les formats, dans l'utilisation des matériaux, dans la mise en lumière des objets, des couleurs et des formes. Percevant là une invitation à jouer plutôt qu'à commenter, j'ai donc inventé cette histoire, où les oeuvres en question et leur créateur sont bien présents, mais déformés par une fantaisie dont je n'ai sans doute pas à me faire pardonner. Bien sûr, Richard n'est pas Adam, pas plus qu'Ariane n'est la compagne réelle du peintre dans la vie. Cela allait sans dire, mais mieux vaut, paraît-il, le dire. J'espère simplement avoir su restituer à travers ces pages un peu de la lumière que la peinture de Richard m'a si souvent offerte. »

Comme tous les écrits de Jean-Marie Laclavetine, ce superbe livre, publié aux éditions Le temps qu'il fait, est disponible chez votre libraire préféré.

La couverture du livre dans la collection Folio.

Si Jean-Marie Laclavetine, qui est né à Bordeaux, n'est pas un auteur régional, il est l'invité des 7èmes rencontres Cinéma et Littérature de Saint-Gaudens qui se déroulent du 25 au 27 octobre 2007. Et à ce titre, il a tout naturellement sa place dans ce blog.

Depuis "Les emmurés" en 1981 jusqu'au "Matins bleus" (2004), Jean-Marie Laclavetine a écrit plus d'une vingtaine d'ouvrages. Celui que nous avons choisi de mettre en valeur ici est un recueil de dix nouvelles publié en 1994, et réédité dans la collection Folio.

"Un même amour du vin (cadeau des dieux, cadeau du diable) réunit et agite les personnages de ces dix nouvelles. quoi de commun, sinon, entre un pêcheur à la mouche, deux jeunes dégénérés, une héritière sans états d'âme, un vigneron concupiscent, des amants d'un soir, un fantôme terré dans une cave, un père naïf et son fils rusé, un sorcier, deux copains comme cochons, un buveur en plein cauchemar, un curé mélancolique ? Tous ont une passion - joyeuse ou funèbre, passagère ou fatale, raisonnée ou délirante, érudite ou bestiale - pour le vin.

"Qu'il fasse rire ou inquiète, c'est bien le vin, sous tous ces aspects et dans tous ses éclats, qui forme l'unique miroir de ces vies et leur donne leur coloration, leur acidité, leur saveur."

Tous les écrits de Jean-Marie Laclavetine sont disponibles chez votre libraire préféré et notamment à la librairie Victor Hugo de Saint-Gaudens.

Andy Julia en couverture de Dreamworld.

 Après Déchirures (recueil de nouvelles sanglantes) et Angemort (roman d'horreur), Sire Cedric récidive en publiant son troisième ouvrage : Dreamworld. Ses deux premiers livres ont été remarqués autant pour leurs excès sanglants que pour leur approche littéraire novatrice. Dans le troisième, il développe et aprofondit son univers, s'éloignant des codes pour mieux les réinventer.

« Il y a dit-on un autre monde... Le monde des rêves, oui. Là où vivent les esprits de ceux que l'on a aimés. Là où vivent les anciens dieux, dans une ville cachée dans les couleurs de l'arc-en-ciel... Et là où attendent, aussi, nos plus terrifiants cauchemars.

« Certains peuvent le voir, cet autre monde. Ce sont les enfants, les poètes, les fous, les suicidés, les amoureux désespérés; ou simplement ceux qui ont refusé de fermer les yeux en grandissant.

« Car on dit aussi que la magie existe tant qu'on croit en elle. Et surtout, qu'il n'est jamais trop tard pour la faire renaître... »

« C'est un livre empreint de poésie, de violence et de sensualité, visiblement le fruit d'un talent affiné et d'une imagination sans limites ni tabous. » (Khimaira magazine).

Si vous voulez plonger dans cet univers entre anges et démons, procurez-vous vite cet ouvrage (orné d'une photo d'auteur d'Andy Julia), publié aux éditions Nuit d'avril, chez votre libraire préféré, et notament à la librairie Victor Hugo à St-Gaudens.